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mardi 18 novembre 2014

Huile de palme = obésité ?



Une étude menée sur des souris[1] a montré que l’alimentation de la mère peut influer sur les risques d’obésités chez leurs enfants, et que sur ce point l’huile de palme peut avoir des conséquences tout aussi néfastes, voire encore plus néfastes, que les graisses partiellement hydrogénées (gras trans).

Le protocole mis en œuvre

Quatre groupes de souris gestantes ont été nourris avec des aliments contenant 7% de matière grasse de 4 origines différentes. La matière grasse de l’alimentation du groupe contrôle était l’huile de soja. Celles des 3 groupes tests étaient : graisse partiellement hydrogénée (riche en acides gras trans), huile de palme ou huile interestérifiée (une technique qui permet de solidifier des graisses sans les hydrogéner). Les 4 groupes reçoivent donc une alimentation identique et équilibrée, avec seulement une différence dans la source lipidique. La spécificité de l’alimentation est maintenue durant la gestation puis l’allaitement. Les petits nés de ces mères ont été suivis de leur naissance jusqu’à 10 semaines après leur sevrage. Après le sevrage, tous sont nourris exactement de la même manière, avec une alimentation classique (quelle que soit la spécificité de l’alimentation de leur mère).

Ce qui a été observé

A la naissance des petites souris , rien à déclarer dans les groupes tests. Mais après le sevrage (à 21 jours), les souris dont les mères avaient dans leur alimentation de l'huile de palme ou de la graisse interestérifiée étaient significativement plus lourds que les souris dont les mères avaient une alimentation contrôle ou contenant des graisses trans. Par la suite, ceux dont la maman avait reçu de l’huile de palme comme source de matière grasse restent plus gros et grossissent plus que ceux du groupe de contrôle. Ce poids supplémentaire provient principalement d’une quantité plus importante des tissus adipeux (de graisse).
« Nous avons montré que, après le sevrage, lorsque les souris ont commencé à recevoir le régime contrôle à la place des régimes expérimentaux consommés par leurs parents, les petits mâles[2] dont les mamans mangeaient de d'huile de palme ou de la graisse interestérifiée montraient une augmentation du poids corporel. En outre, ces animaux ont montré une augmentation de l'adiposité, comme en témoigne l’augmentation de [certains] tissus adipeux ». Cette étude complète des études précédentes[3] montrant que le type d’acides gras ingérés dans le jeune âge peut avoir une incidence dans la vie ultérieure des animaux. De plus, c’est non seulement la quantité mais aussi les propriétés (taille etc.) des tissus adipeux qui sont modifiés !

Évolution du poids des petites souris après sevrage (les ronds représentent les souris dont la maman mangeait de l’huile de palme (PG) et les losanges le groupe contrôle (CG))

Épaisseur de certains tissus adipeux (CG : groupe contrôle), PG (groupe dont la mère avait de l’huile de palme dans sa ration).

En conclusion

Voici les conclusions de l’équipe de recherche :
« Nos résultats indiquent que la nutrition pendant la grossesse et l'allaitement, en particulier celle liée aux types d’acides gras dans le régime alimentaire, peut avoir un effet de programmation sur la santé et ainsi modifier le risque d'obésité et de maladies apparentées. »
« En conclusion, nos résultats indiquent qu’une exposition aux graisses partiellement hydrogénées (gras trans) ou à des graisses de substitution (huile de palme ou graisse interestérifiées) au cours des périodes critiques de la gestation et la lactation entraîne des changements dans le développement et le métabolisme du tissu adipeux des enfants à l'âge adulte. Ceci conduit à une augmentation des dépôts de graisse viscérale, ce qui amène à développer des maladies métaboliques. Des études supplémentaires sont nécessaires pour savoir comment remplacer les huiles végétales partiellement hydrogénées[4], dans le but de diminuer les effets sanitaires délétères associés à la consommation d’huile de palme ou de graisses interesterifiées, qui, comme le montre cette étude, peuvent être plus nocifs que les huiles partiellement hydrogénées (gras trans)»

Perspectives

Cette présence plus importante de graisse (au niveau du ventre notamment), est facteur d’obésité et de maladies métaboliques. L’obésité est un facteur de risque important pour des problèmes de santé (incidence de cancer par exemple)[5]. Regardez cette figure parue dans une revue très réputée (NEJM) :
Mortalité par cancer (prostate, lymphome non hodgkinien, tous les cancers présentés ici, tous les autres cancers, rein, os, vésicule biliaire, colon et rectum, œsophage, estomac, pancréas, foie) selon l'indice de masse corporelle les hommes dans la cohorte « Cancer Prevention Study II de 1982 à 1998 ».

Pour chaque risque relatif, la comparaison est faite entre les hommes dans la catégorie la plus élevée de masse corporelle (indiqué entre parenthèses) et les hommes dans la catégorie de référence (indice de masse corporelle entre 18,5 et 24,9). Un homme obèse a donc 4,5 fois plus de risque d’avoir un cancer du foie qu’un homme à corpulence « normale ».
Il est alors intéressant de se poser la question, au-delà de l’alimentation de la mère, de la présence d’huile de palme dans les laits maternels par exemple. Bien entendu, ce lien est hautement spéculatif, nous ne pouvons pas passer d’un modèle rat ou souri au modèle humain en claquant des doigts ; et on peut encore moins faire des conclusions sur une seule étude.
Mais il faut encore une fois insister sur autre chose : la « phobie scientifique » des groupes de pression de l’huile de palme. Ces derniers s’expriment souvent pour indiquer que les graisses, et l’huile de palme en particulier, ne sont pour rien dans l’épidémie d’obésité mondiale. Et au pire que ce ne sont pas les seuls coupables. Et c’est sur ça qu’ils jouent : la mulfactiorialité. C’est vrai, mais en se cachant derrière leur petit doigt ils ne disent pas qu’ils ont une part de responsabilité. Ce type de discours irresponsable est allègrement distillé (sites web, fausses réunions de pantins, comptes twiter et facebook). Répétant ainsi à l’envi qu’« aucune étude épidémiologique ne permettait d'incriminer l'huile de palme » dans tel ou tel problème de santé[6]. Une pioche dans certaines études scientifiques[7] et une bonne dose d’idéologie… La réalité est bien plus complexe. Du déjà vu avec le tabac par exemple, un comparatif volontairement provocateur.
On y voit quand même une bonne nouvelle. Si vous avez maintenant une belle bidoche c’est certainement que vous avez bu du lait maternel à l’huile de palme et que votre maman était fan de « pâte à tartiner »… rien à voir avec les soirées pizza/télé. Bien entendu…


[1]  Tatiana P.R. Magri et al. Interesterified fat or palm oil as substitutes for partially hydrogenated fat in maternal diet can program obesity in adult offspring, Clinical Nutrition (2014), http://dx.doi.org/10.1016/j.clnu.2014.09.014 
[2] Il est à noter que l’étude a été faite sur les mâles. La raison est simple : les femelles présentent des cycles estriens (activité hormonale des femelles pouvant interférer dans de nombreux domaines comme le poids. Nos lectrices ont certainement remarqué une prise, puis perte de poids à différent moment de leur cycle. Pour les animaux, on observe les mêmes choses). [3] Silva AP, Guimaraes DE, Mizurini DM, Maia IC, Ortiz-Costa S, Sardinha FL, et al. Dietary fatty acids early in life affect lipid metabolism and adiposity in young rats. Lipids 2006;41(6):535e41 
[4] Les gras trans ont été définitivement classé comme néfastes pour la santé : ils augmentent le « mauvais » cholestérol et augmentent les risques de cancers du sein ou d’accidents cartiques (par ex. Howard, B. V., Van Horn, L., Hsia, J., Manson, J. E., Stefanick, M. L., Wassertheil-Smoller, S., ... & Kotchen, J. M. (2006). Low-fat dietary pattern and risk of cardiovascular disease: the Women's Health Initiative Randomized Controlled Dietary Modification Trial. Jama, 295(6), 655-666, ou encore Stender, S., & Dyerberg, J. (2004). Influence of trans fatty acids on health. Annals of nutrition and metabolism, 48(2), 61-66.) 
[5] Puhl, R. M., & Heuer, C. A. (2009). The stigma of obesity: a review and update. Obesity, 17(5), 941-964.
Calle, E. E., Rodriguez, C., Walker-Thurmond, K., & Thun, M. J. (2003). Overweight, obesity, and mortality from cancer in a prospectively studied cohort of US adults. New England Journal of Medicine, 348(17), 1625-1638.
 
[6] http://www.huiledepalmesante.org/2013/11/retour-en-images-sur-le-symposium-huile.html 
[7] http://vivresanshuiledepalme.blogspot.fr/2012/07/lhuile-de-palme-et-la-sante.html

9 commentaires:

  1. Vous n'allez pas nous faire croire que cette étude - exclusivement à charge - a réellement été menée ? Vous oubliez de préciser que les souris avec de plus petites moustaches ont un poids sensiblement supérieur aux autres souris !Le schéma avec les souris est un bijou de propagande soviétique, bravo !
    PS : le lait maternel à l'huile de palme ca n'existe pas. Le lait maternel contient naturellement, tout comme l'huile de palme, de l'acide palmitique, nécessaire au développement du nourrisson.

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    1. Chèr(e) anonyme.
      Vous me permettez de mettre à jour publiquement la manière dont les différents lobbies et marchands de doutes opèrent. Reprenons votre commentaire.

      « Vous n'allez pas nous faire croire que cette étude - exclusivement à charge - a réellement été menée ? »

      1) Cette étude n’a pas existé ? N’avez-vous pas pris la peine de lire la première phrase de cet article : « Une étude menée sur des souris [1] … ». Il suffit de voir la référence et de la lire « Interesterified fat or palm oil as substitutes for partially hydrogenated fat in maternal diet can program obesity in adult offspring, Clinical Nutrition (2014)».
      Mais peut-être n’existe-t-elle pas… J’ai peut-être créé ce site grâce à un montage financier de Puget. Donc oui cette étude a été menée...

      2) Vous parlez d’expérience à charge. Avez-vous lu l’étude ? Avez-vous contacté leurs auteurs ? Savez-vous comment sont menées ce type d’études ? Je réponds non à votre place. Quand on n’a pas d’argument sur le fond, on va au plus simple. C’est assez minable. J’aurai préféré un débat sur la puissance statistique de l’étude par exemple ou encore les méthodes utilisées pour ce papier. Une réflexion solide et pas un jugement de valeur sur une étude que vous n'avez pas lue.

      « Vous oubliez de préciser que les souris avec de plus petites moustaches ont un poids sensiblement supérieur aux autres souris »

      3) Voici un extrait de l’article que vous commentez : « Bien entendu, ce lien [entre consommation de lait maternel à l’huile de palme et obésité chez les humains] est hautement spéculatif, nous ne pouvons pas passer d’un modèle rat ou souri au modèle humain en claquant des doigts ; et on peut encore moins faire des conclusions sur une seule étude. »

      « Le schéma avec les souris est un bijou de propagande soviétique, bravo ! »

      4) On appelle ça un graphical abstract, si vous pensez qu’il va à l’encontre de l’étude dites-le

      « PS : le lait maternel à l'huile de palme ça n'existe pas. Le lait maternel contient naturellement, tout comme l'huile de palme, de l'acide palmitique, nécessaire au développement du nourrisson »

      5) Le lait maternel du commerce à l’huile de palme que vous pouvez acheter n’existe pas ? Vous avez de sérieuses lacunes. Avant de poster des commentaires vous devriez lire les études qui ont justement regardé le devenir de l’acide palmitique issu de lait maternel naturel et celui de lait maternel commercial à l’huile de palme après digestion des nourrissons.

      Enfin tout le monde notera votre courage à poster « anonymement », qui pour le coup n’est rien d’autre que de la propagande (0 argument, théorie du complot, connaissance nulle sur le sujet, et lecture des plus rapide de l’article commenté). Si votre intervention est réellement honnête vous répondrez rapidement.

      Merci pour cette histoire belge

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    2. Cette étude ne vaut pas grand-chose et vous le savez très bien. Ce ne sont que des relations de cause à effet qui ne servent à justifier que ce que l'on veut prouver! L'objectif est de se retrancher derrière un alibi scientifique (sur des souris) ce que les lobbys présument (sur les humains) ! On ne vous a pas entendu sur les statistiques de consommations d'huile de palme diffusées par le CREDOC ? Nous ne consommons «que» 2,8 g d'huile de palme par jour en moyenne (soit seulement 5,5% des acides gras saturés consommés quotidiennement) ! Pourquoi ne pas évoquer les 94.5% restants ? Pourquoi se focaliser sur une seule grasse alors qu'elle ne représente qu'une infime partie des graisses que nous consommons ??? Qui peut croire que l'huile de palme, consommée dans les proportions actuelles, soit responsable de l'obésité ??

      Il est bien évident que les humains - tout comme les souris - vont devenir obèses s'ils consomment 3 litres d'huile de palme par jour. Tout comme s'ils consomment 3 litres d'huile d'olive, 3 litres d'huile de tournesol ou 300 grammes de beurre !!! Le vrai problème ce n'est pas la graisse consommée, c'est la quantité de graisse consommée ! Ne pas préciser ce point est hautement malhonnete.

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    3. Je n'ai aucun problème à divulguer mon identité mais pour cela il faudrait que vous me débloquiez de votre page facebook ! Oui certes, il est beaucoup plus facile et beaucoup plus valorisant de n'avoir que des témoignagnes concordants sur sa page facebook. Mais supprimer toute sorte de débat en censurant les opinions contradictoires, voila qui ne fait absolument pas avancer le débat et qui pose certains doutes sur votre propre "courage"... Vous qui aimez la critique, pourquoi ne pas accepter les témoignages contradictoires ? La vértié universelle serait-elle entre vos mains ?

      Il n'y a donc pas que la propagande simpliste à base de schémas de souris (souris sans huile de palme = souris bien portante / souris sans huile de palme = souris obèse), il ya aussi la censure que l'époque soviétique vous inspire !

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    4. Pour répondre sur votre anonymat tout relatif, vous pouvez poster avec votre propre nom ici.

      Quand à votre blocage sur Facebook, il se justifie amplement en lisant vos commentaires et je le maintiens sur ce réseau car :
      1) Vous insultez l'intégrité des auteurs des études (sur cet exemple ou les précédents).
      2) Vous ne lisez pas les études que vous tentez de dénigrer. Ainsi, il n'y a aucun débat de fond.
      3) Vous publiez plusieurs com', c'est pénible à lire.
      4) A cela vous ne lisez pas les articles que vous commentez, me prêtant des conclusions erronées. Il est ainsi pénible de réexpliquer des choses que n'importe quelle personne peut comprendre en prenant la peine de lire.

      Par exemple ici il est question de l'alimentation de la mère et son impact sur l'enfant. C'est une alimentation équilibrée, on ne parle pas de surplus, votre laïus précédent de 4 lignes sur les 3 litre d'huile d'olive n'a donc AUCUN sens.

      Premières lignes de l'article : "Les 4 groupes reçoivent donc une alimentation identique et équilibrée, avec seulement une différence dans la source lipidique". Avez-vous le courage de le reconnaitre ?

      Vous dites qu'il n'y a pas d'huile de palme dans les laits commerciaux achetés ? Vous savez pas de quoi vous parlez : vous reconnaissez vous être trompé sur le sujet ?

      Tout le monde comprend que face à des personnes qui commentent un article, sans le lire, sans arguments, sans connaissances sur le sujet traité... C'est plutôt du spam.

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    5. Oui je comprends que cette version vous arrange. Quand j'évoque l'étude du CREDOC, c'est du spam ? Ce ne sont pas des arguments qui mérient d'être évoqués ? N'est-il pas sain d'apporter des arguments différents que ceux que vous évoquez ? Le fait que la population ne consomme que 5% d'huile de palme et 95% d'autres graisses ne devrait-il pas nous amener à être plus prudents dans l'interprétation de votre étude-souris ?

      Je sais bien qu'il est beaucoup plus confortable de rester entre gens de même opinions mais tout de même... La vérité est que nous n'acceptez pas la contradiction car elle risquerait d'ébranler votre doxa et de mettre à mal votre fond de commerce.

      Par ailleurs sans savoir qui je suis, vous réussissez à anticiper mes comportements passés et futurs sur facebook, bravo ! Je crois que le KGB appelait ca à l'époque la "censure préventive"... Vous devriez postuler au Ministère de la propagande de Corée du Nord, ils apprécient énormément ce genre de méthodes...

      Bien a vous

      Anony-mouse

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    6. Vous n'avez lu ni mon article, ni le papier scientifique. Comme d'habitude. C'est d'autant plus grave que vous postez votre 4ème message.

      Ceci vous amène à des digressions inutiles, à me prêter des conclusions erronées, à raconter des bêtises. Des bêtises que vous ne reconnaissez pas une fois qu'on vous les montre. Pas facile d'élever le niveau de ce pseudo débat. Je ne sais pas si vous faites preuve de mauvaise volonté ou de lacunes intellectuelles. En prenant la peine de bien lire l'article et l'étude, vous comprendrez que l'étude du Credoc n'a aucune importance dans ce contexte par exemple.

      Le nombre de personnes bloquées sur FB se limite à 2. Donc je sais très bien à qui je parle. Ceci est la conséquence de l'addition de propos diffamatoires, comportement impoli, et commentaires tout azimuts sans liens avec le sujet commenté, etc. Assez pénible de répondre toujours aux mêmes commentaires, qui ne prennent jamais en compte les réponses précédentes. Surtout quand ce sont des demies douzaines commentaires les uns en-dessous des autres.

      Chacun pourra se rapporter à cet échange pour voir à quel niveau se situe votre "argumentaire".

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    7. Merci Adrian pour cette nouvelle étude qui ne fait que conforter mon opinion.
      Très étrange les post de "anonymous" ...et je n'ai pas bien compris le rapport entre le KGB et l'huile de palme ,ou l'argumentaire m'échappe....
      J'oubliai: anonymous peut-il nous rappeler la superficie restante des forêts primaires en Indonésie ,Malaisie... et le nombre d’espèces animales et végétales en voie distinction dans ces mêmes zones. Pas grave. Les travailleurs exploités de ces régions ont encore beaucoup de travail pour permettre à nos gosses bien gras-souillés de se régaler de pâte à tartiner et de gâteaux tout bien emballés et à maman de préparer de bons plats cuisinés juste à réchauffer ...parce que les légumes et les fruits frais ,non vraiment ,ce n'est pas bon....

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    8. Le dernier paragraphe avec les soirées pizza c'est ironique j'espère ? Parce que bien que les propos d'anonyme soit extrèmes ; je pense qu'il a raison sur un point: on ne peut pas mettre sur le dos d'une seule huile l'obésité mondiale...

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Merci de commenter l’article ci-dessus, et donc, après l'avoir lu.